Les cellules impliquées dans la réaction inflammatoire
- aasbrocard
- 8 nov. 2017
- 3 min de lecture
Une réaction inflammatoire se repère grâce à 4 symptômes :oedeme, rougeur, chaleur et douleur .
Voyons ce qui se passe lors d'une chute et qu'un corps étrangé pénètre la peau en prenant comme exemple ce cycliste que nous allons appeler "monsieur X" :

Suite à sa chute de vélo, monsieur X est blessé au genou, il y a des éraflures et des épines qui sont rentré dans sa peau, mais puisque la plait à peu saigné, il a continué à faire du vélo. Le lendemain son genoux est douloureux, gonflé, rouge, et chaud : il a une réaction inflammatoire. Cela est arrivé car la peau et la muqueuses constituent une barrière physique qui protège des agressions externes, et lorsque les épines on traversé cette barrière, monsieur X n'a pas soigné sa plaie, alors l'organisme de monsieur X à fait appel à des acteurs capables de s'y attaquer grâce a des globules blancs appelés leucocyte qui savent détecter des corps étranger, il en existe 3 types, les lymphocytes, qui sont impliqués dans l'immunité adaptative, les granulocytes et les monocytes , les deux derniers sont également appelés cellules phagocytaires, ce sont les acteurs cellulaires principaux de l'immunité innée .Les premières cellules immunitaires qui vont rentrer en action sont les cellules sentinelles, c'est à dire, les mastocytes, les cellules dendritiques et les macrophages.Ces cellules possèdent à leur surface membranaire des récepteurs pouvant reconnaître les molécules étrangères , cette identification va initier la réaction inflammatoire. Après contact établi avec l'antigène, la cellule sentinelle libère des médiateurs chimiques modifient le fonctionnement des vaisseaux des vaisseaux sanguins au niveau du site infecté: elles attirent ainsi d'autres cellules immunitaires en renforts, c'est à dire les cellules sanguines immunitaires.




Certains médiateurs chimiques, telle que l'histamine sécrétée par les mastocytes, augmentent la vasodilatation (Augmentation du diamètre des vaisseaux sanguins par dilatation de leurs fibres musculaires, ce qui explique que la plaie soit gonflé, et la perméabilité des vaisseaux à proximité de la zone lésée. Cela permet le passage de cellules douées d'un pouvoir phagocytaire (Relatif à la phagocytose; fonction par laquelle certaines cellules animales absorbent des particules, des microbes en les englobant par des pseudopodes, puis les digèrent ; et aux phagocytes ,cellules de l'organisme capables de phagocytose, comme les leucocytes) du milieu sanguin vers les tissus. Le franchissement de la paroi du vaisseau s'appelle la diapédèse. D'autres médiateurs, les cytokines, émis par les cellules sentinelles, peuvent attirer en renfort d'autres cellules lutteuses, les phagocytes, sur le lieu de l'infection, en particulier, les macrophages. Leur pouvoir phagocytaire leur permet de neutraliser activement le micro-organisme étranger et ainsi, d'endiguer sa prolifération. Dans le cytoplasme, le micro-corps étranger, soumis à l'action d'enzymes protéolytiques, est littéralement digéré. La plupart des résidus issus de cette digestion sont rejetés. Parmi les cellules phagocytaires, les cellules présentatrices d'antigène gardent un fragment de l'antigène qu'elles ont détruit. Elles l'exposent à la surface de leur membrane plasmique. Si l'infection s'aggrave, ce fragment, appelé peptide ou déterminant antigénique, deviendra un élément déclencheur de la réaction de nouveaux acteurs : les lymphocytes.



pour conclure il est important de préciser que si vous observer un gonflement et une rougeur au niveau d'une plaie cela est causé par la vasodilatation, la chaleur est causé par une augmentation de température sur le site d'infection, et la douleur est lié à la stimulation de la fibre nerveuse sensitive. Donc la réaction inflammatoire n’est pas dangereuse en elle-même, elle est le signe que l’organisme combat les microbes.
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